Quelle belle soirée j’ai eu au Flyjin cette semaine, accompagnée de mon amie Véronique! C’est avec un grand plaisir et de grandes attentes que je m’y suis rendue un jeudi soir dès l’ouverture, à 19h.

Je peux tout de suite vous donner un heads up sur la conclusion :  mes grandes attentes n’ont pas été déçues!

J’ai aimé l’entrée discrète où on sent, je dois dire, un certain sentiment d’exclusivité en y entrant! Le décor est quelque peu mystérieux, avec ses murs de pierres, son éclairage tamisé, ses alcôves derrière le bar et de belles oeuvres d’art modernes (comme la chouette que vous verrez sur votre chemin vers les salles de bains).

 

 

Nous avons commencé avec des drinks; la liste est belle et tentante!

J’ai choisi le Zen Buddha (à gauche sur la photo, 12$) car je voulais quelque chose de frais, pas trop sucré et avec des bulles. Le cocktail est composé de soju, concombre, menthe, curry frais et bulles; c’était parfait pour mon envie. J’aurais aimé plus de bulles pour mieux sentir le pétillant, mais en termes de saveurs, c’était impeccable!

Véro a choisi le Sacré Printemps, un de leurs drinks les plus populaires, avec vodka Belvédère, yuzu, citron, choya et gelée royale (12$); un cocktail bien girlie, joli comme tout et rafraîchissant! En plus, c’est servi dans un verre en poterie fait à la main par une artiste d’ici.

 

 

Comme nous étions là en tant que média et que nous voulions goûter à tout, notre gentille serveuse nous a commandé des portions dégustations de certains plats.

Nous avons donc commencé avec une assiette combinant deux plats : le sashimi sake new style yuzu (un sashimi de saumon biologique des plus raffinés – normalement 19$ l’assiette) et le sashimi hamachi new style yuzu, un sashimi de thon à queue jaune (26$).

Premièrement, ce plat est une oeuvre d’art en soit – je crois que la beauté et le soin de la présentation surpassent tout ce que j’ai vu à Montréal jusqu’à présent. L’usage de fruits et de fleurs pour décorer chaque assiette est exotique et fait de façon minutieuse, dans les moindres détails. J’ai été réellement épatée par l’attention portée à chaque plat!

 

 

Que vous soyez fin connaisseur ou simple amateur, je pense qu’il est facile de déceler le savoir faire dans ces sashimis. La coupe du poisson, sa fraîcheur, la sauce subtile qui l’accompagne – on ne peut qu’applaudir!

 

 

En 2e plat, nous avons goûté la salade de homard (23$). Notre portion était un peu moins grosse qu’à l’habitude, nous a-t-on dit, mais tout de même très généreuse. La salade est bien compact et la vinaigrette est très plaisante.

La portion de homard était plus petite que ce a quoi je me serais attendue (mais encore une fois, j’avais une portion dégustation donc non régulière), mais somme toute une très bonne salade.

 

 

3e service pour nous; le Binnage Maguro Tataki (un tataki de thon Albacore avec des épices à steak Montréal, 20$), dont je vais rêver jusqu’à temps de pouvoir en manger de nouveau!

Dans la simplicité se cache parfois la perfection – je crois l’avoir trouvé ici. Moi qui adore le poisson cru, j’étais aux anges! C’est définitivement un plat que je recommanderai lorsque je reviendrai au Flyjin.

Par contre, les carottes n’était peut-être pas, selon moi, l’accompagnement parfait pour un poisson presque cru, mais bon, elles étaient croquantes et délicieuses et contrastaient en texture avec le thon.

 

 

Nous avons aussi partagé un tartare gyu (gyu = boeuf, 23$) avec une vinaigrette unique aux bleuets. Les accompagnements sont frais et originaux (fruit de la passion, bleuets et fraises) et la sauce aux betteraves jaunes et rouges qui accompagne ce plat amène encore plus de fraîcheur à l’assiette.

On n’aura pas vu le tartare de boeuf revêtir un air aussi exotique nul part ailleurs! La présentation est encore une fois tellement jolie que je vous ai mis plusieurs photos!

 

 

Le prochain plat que nous avons partagé (format dégustation) fut le Sogalbi, des côtes de boeuf braisées style Coréen – un des classiques du menu (25$ la portion régulière). À peine touchée la viande du bout de la fourchette qu’elle est tombée de l’os (c’est la vérité, je n’exagère même pas!!!).

Pas besoin de vous dire que ce fut un vrai régal! Les carnivores seront comblés.

 

 

Finalement, un dernier classique de l’endroit : Gindara misozuke, la morue noire marinée au miso (29$). Si vous aimez la morue noire, vous serez ravis. Si c’est votre première fois aussi d’ailleurs! Avec son goût crémeux, savoureux et décadent, vous en oublierez les accompagnements!

Bien que moins flamboyante que certains autres plats, encore une fois la présentation est soignée.

 

 

Que dire des desserts?! Au Flyjin, vous trouverez une superbe liste de gâteau au fromage que je vous recommande chaleureusement!

Nous en avons essayé un au dulce leche et un à la pâte de biscuits. Ils sont délicieux et tellement joliment présentés qu’on hésite à y toucher; mais une fois que vous y aurez goûté, parions que vous ne pourrez plus vous arrêter!

 

 

Les service fut très efficace et ce, du début à la fin. Notre serveuse, Bianca, connaissait le menu dans ses moindres détails, sur le bout des doigts et nous a donné d’excellents conseils.

Au fait, est-ce que je vous ai mentionné que le menu est signé Antonio Park? Pas surprenant de retrouver autant de savoir faire et de soucis du détail!

Une superbe sortie à refaire, définitivement!

 

Flyjin
417, rue St-Pierre
514-564-8881
www.flyjin.ca

Ouvert du mercredi au samedi, dès 19h