Je considère que j’ai eu de très belles expériences de travail durant ma vie de 9 à 5. Même si ça m’a pris un certain temps pour « décoller » ma carrière après avoir graduée de l’université, quand je regarde mon parcours, je suis relativement satisfaite. J’aurais peut-être aimé me rendre plus haut dans les échelons corporatifs, mais au final, je me demande parfois : pourquoi? Pour plus de prestige, un meilleur salaire – oui, mais aussi plus de stress et moins de temps pour profiter de la vie.
Bref, voici ma petite histoire personnelle : comment j’ai quitté le monde du 9 à 5 pour devenir blogueuse et consultante et pourquoi j’espère ne jamais y retourner (le tout ponctué de photos tirées de mon compte Instagram).
Ma première expérience professionnelle avec le monde des médias
J’ai graduée de McGill en 2003 avec un BAC en administration des affaires (une concentration en gestion stratégique, une autre en marketing et une mineure en psychologue sociale).
Après quelques tribulations de jeunesse, j’ai commencé ma carrière avec un poste en ventes pour une maison d’édition (Weekend.ca) qui publiait des magazines haut de gamme. La vente, je n’aimais pas tellement ça, mais je m’y connaissais et j’étais assez douée! Les magazines touchaient au milieu des restaurants (Gastronomie, les meilleurs restaurants du Québec), au design d’intérieur (EspaceVivre, les meilleurs marchands d’intérieur) et au lifestyle (Weekend.ca, Vivre sa ville).
En tant que média, haut de gamme en plus, nous recevions toutes sortes d’invitations pour assister à des événements glamour. Mes collègues ne voulaient pas y aller parce que pour eux, ça représentait des heures de travail non payées. Pour moi, c’était… de potentielles opportunités à l’infini. Je sautais sur toutes les occasions, je voulais tout découvrir et tout essayer!
Je me suis ainsi créé un beau réseau dans le milieu lifestyle de Montréal. Tout en continuant à faire des ventes pour l’entreprise, je me suis mise à m’impliquer dans l’organisation des événements (lancements de magazines, entre autres), dans la recherche de commandites et même un peu dans l’éditorial, en apportant mon avis sur certains sujets.
J’adorais tout ce que je touchais dans ce milieu et ce fut trois années vraiment fabuleuses pour moi! J’ai découvert Montréal (et le Québec) comme jamais!
Vint un moment où mon salaire ne reflétait plus vraiment mon niveau d’engagement et j’ai voulu chercher quelque chose de nouveau. J’ai donc accepté l’idée d’un contact qui me proposait de postuler sur un poste à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Le monde corporatif
J’ai commencé à travailler à la Chambre de commerce en décembre 2008 en tant que conseillère au membership, un poste qui impliquait encore une fois des objectifs de ventes.
Une fois de plus, j’avais l’occasion d’assister à de nombreux événements de réseautage et j’en ai profité pour développer un réseau d’affaires enviable. La Chambre de commerce est un endroit formidable où travailler (avec une équipe en or) et où développer son réseau.
Comme j’avais d’excellentes connaissances de Montréal et de ses bonnes adresses, mes collègues me sollicitaient souvent avec des questions comme: où devrais-je inviter mon client pour le lunch? Pour le souper? Où les loger? Où les sortir? Où faire un événement? Quelles sont les nouveautés en ville? Etc. Si j’avais reçu un dollar à chaque fois que j’ai donné des références, j’aurais sûrement pu devenir riche!
J’ai commencé à être également beaucoup sollicitée pour m’impliquer dans la recherche de commandites pour des soirées bénéfices. Grâce à mon réseau, c’était pour moi un jeu d’enfant!
J’avais, il faut le dire, bien appris de mon patron précédent (merci Michel K.), qui m’a enseigner à voir la chose comme une occasion de collaboration, un échange bénéfique pour les deux partis. Forte de cette approche constructive, je connaissais un très beau succès dans mes démarches.
En 2009, j’ai été recruté par un regroupement d’affaires pour joindre leur conseil d’administration en tant qu’administratrice en charge des événements. Puis, en 2012, avec d’autres femmes formidables, j’ai cofondé un cercle d’affaires féminin, les ailes, en plus de devenir membre d’un 3e club d’affaires (privé, cette fois). Mon réseau d’affaires continuait de grandir.
Je suis même partie de la Chambre pendant une période de 6 mois pour explorer le monde des fondations, étant donné que mes implications auprès de levées de fonds se passaient si bien. Malheureusement, ce ne fut pas un match parfait pour moi.
C’est à ce moment-là, je pense, que j’ai eu pour la première fois l’idée de me lancer en affaires. J’ai exploré des avenues, mais je n’étais pas prête, pas assez claire dans mes idées.
J’ai obtenu un nouveau poste à la Chambre, où je suis revenue avec bonheur pour être conseillère au développement de l’entrepreneuriat. D’ailleurs à l’époque, le président de la Chambre m’avait dit, suite à un projet que j’avais complété avec succès, que j’avais un profil entrepreneurial. J’étais surprise, je dirais même que je n’y croyais pas trop. Apparement, il avait vu quelque chose en moi que je ne savais pas encore; j’allais en effet devenir entrepreneure!
Entre temps, j’avais rencontré mon amoureux, Ethan, et nous nous sommes mariés le 30 juin 2013. Ethan est aussi à son compte (il a sa propre clinique, il est acupuncteur et pratique la médecine traditionnelle chinoise) et, même s’il travaillait beaucoup d’heures, sa flexibilité d’horaire me faisait rêver de me libérer du 9 à 5 et de pouvoir le suivre dans ses voyages.
Une idée qui a fait son chemin
Éventuellement, les filles des ailes m’ont lancé une idée : « pourquoi tu n’écris pas un blogue sur les sorties à Montréal? On va te suivre »! Aussitôt, l’idée a commencé à se matérialiser. Les personnes de mon réseau se sont manifestées pour m’aider avec le projet. L’une a créé mon site web (merci Diana), l’une a développé mon logo et ma carte d’affaires (merci Cristel), etc.
Sans elles, je ne sais pas si le projet aurait vu le jour! Leur support a été inestimable!
Avec un blogue, je retrouvais de nouveau le monde des médias et mes contacts de l’époque, tout en créant un nouveau réseau de médias. Ma liste d’envoi courriel grandissait rapidement et quand j’envoyais mon infolettre, j’avais souvent des gens qui m’écrivaient pour me demander des conseils ou carrément de l’aide avec l’organisation de leur événement. J’ai ainsi commencé à obtenir des contrats à titre de consultante en organisation d’événements.
Le grand saut
Puis, un jour, j’en avais trop. Entre le travail à temps plein à la Chambre, le blogue et la rédaction d’articles, les événements médias, les contrats de consultante, les clubs d’affaires, les conseils d’administration et l’organisation de mille et un événements (auxquels je devais aussi assister!), je n’avais plus le temps de respirer! Encouragée par Ethan, j’ai donné mon avis de départ à la Chambre et je me suis préparée mentalement pour le plongeon.
La première année ne fut pas si facile, mais je m’en sortais quand même bien. Je prenais tous les contrats que je pouvais obtenir et j’ai appris bien des leçons. Avec le temps, je me suis mise à choisir plus soigneusement mes clients. La première fois que j’ai refusé un contrat (parce que je savais que ça ne me plairait pas), ce fut une révélation. Je me suis promise de toujours choisir avec soin mes prochains clients. J’en ai peut-être parfois été un peu moins « riche », mais tellement plus heureuse!
Et maintenant
Mon objectif est de continuer à monétiser mon blogue, en d’autres mots, de pouvoir bien en vivre financièrement. « Comment on fait de l’argent avec un blogue? » est une question très courante, que nous, les blogueurs, on se fait poser régulièrement. Il y a plusieurs façons de faire des revenus : des articles commandités, des liens d’affiliés, en tant que blogueuse invitée, avec de la publicité, en développant des partenariats avec des marques, etc.
Disons que depuis les 2 dernières années, j’essaye de faire de moins en moins d’événements et de plus en plus de revenus grâce à mon blogue. Après tout, c’est ma passion et j’y travaille vraiment très fort!
Mon plus grand bonheur : ma liberté! Oui, avoir son blogue, c’est un travail de tous les jours, du matin au soir. Parfois, c’est la première chose que je fais en me levant et la dernière que je fais avant de me coucher.
Je travaille tout le temps, mais en même temps, j’ai l’impression de ne jamais travailler! Parfois on me demande : « prends-tu des vacances de temps en temps? » Et j’ai envie de dire :« je suis toujours en vacances! » En fait, ce n’est pas tout à fait vrai; je travaille chaque jour sur le blogue, mais j’aime tellement ce que je fais que j’ai l’impression de ne pas travailler.
Tout ce dont j’ai besoin, c’est mon ordinateur portable, du wifi et mon téléphone cellulaire. Je peux travailler de partout dans le monde et ça, ça n’a pas de prix!
Je suis d’ailleurs présentement en Asie (à Taiwan) depuis maintenant plus de quatre mois. Je rentrerai à Montréal dans trois mois environ, vers la fin avril, juste à temps pour le printemps!
Il m’est déjà arrivé aussi de passer tout l’hiver au chaud en Arizona. Depuis les 18 derniers mois, en plus de Montréal, j’ai passé du temps en Argentine, au Portugal, à New York, en Arizona, en France, en Angleterre et à Taiwan.
Oui, mon salaire annuel a diminué, et oui, je dois encore faire des contrats de consultante pour vivre convenablement (en général, des contrats que j’adore!), mais overall, ma vie s’est complètement transformée. Je vis la vie de mes rêves, littéralement.
Je voyage, je découvre plein d’endroits fabuleux (des restaurants, des hôtels, des spas, où l’on m’invite pour que je puisse partager mes expériences avec vous), j’assiste à plein d’événements glamour et chics à souhait. Je reçois aussi plein de beaux produits (cheveux, visage, corps), des bijoux, des vêtements et des accessoires, etc. Bref, mes dépenses ont drastiquement diminuées.
Je n’ai jamais besoin de mettre mon cadran le matin (c’était un rêve pour moi de pouvoir faire ça). Je me réveille vers 7h-7h30 tous les jours. Quand je suis tannée de faire ce que je fais, j’arrête et je sors. Je recommence plus tard ou le lendemain. Je vais prendre le thé quelque part, je vais voir ma soeur ou une amie, je vais magasiner, je vais au gym. Bref, je fais ce qui me tente, ce qui me plaît!
Je pense qu’après avoir goûté à cette liberté, je ne peux pas m’imaginer retourner travailler dans un bureau à l’horaire strict, encore moins dans un cubicule.
Bien entendu, certains préféreront la stabilité et la sécurité d’emploi à mon mode de vie. Pour ma part, j’ai trouvé mon bonheur!
Et pour la suite?
Pour la prochaine année, j’espère développer de nouveaux partenariats pour mon blogue, avec des entreprises et des marques qui me plaisent vraiment, qui rejoignent mes valeurs et qui font, la majorité du temps, déjà partie de ma vie.
Comme je voyage déjà beaucoup, les voyages de presse sont aussi une chose que j’aimerais développer davantage pour mon blogue. Ça serait une excellente occasion de découvrir de nouvelles destinations et de partager des aventures avec vous!
Finalement, je tiens à dire ceci : je n’aurais pas réussi à transformer ma vie de cette façon sans mes lecteurs et mes lectrices. Je veux donc vous remercier chaleureusement, du fond du coeur, d’être au rendez-vous et de me lire!
J’espère continuer de partager avec vous mes coups de coeur et mes bons plans pendant très longtemps!
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Au plaisir de partager avec vous mes découvertes et mes aventures!
Josianne
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Josianne Isabel
Josianne aime profiter de la vie et adore dénicher pour vous des endroits fabuleux!
Elle partage avec vous ses découvertes, que ce soit un restaurant, une escapade de rêve, une sortie originale ou une marque qui l’a conquise.
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